« Elle » est psy.
Mère. Femme. Fille. Polyfidèle.
A l'aube de la soixantaine... et de la sérénité.
Mais rien ne va plus entre ses patientes aux affects claudicants et sa vie privée qui vole en éclats jusqu'au vertige !
Entre un humour trempé au vitriol et une infinie tendresse pour les pauvres mortels que nous sommes, PSYcause(s)3 est une ultime plongée dans les méandres torturés de la psyché féminine.
En me lançant dans l'écriture de PSYcause(s), je n'imaginais pas le retour, l'écho, la qualité d'échange qui m'attendraient comme des cadeaux pendant et après les représentations.
Au-delà de l'aventure artistique, je n'imaginais pas que les « causes » qui font vaciller ma psy, personnage central, et toutes ses patientes pour le moins « colorées » allaient bousculer, faire grandir, enrichir la femme, l'auteure et l'interprète que je suis. Portée et nourrie par des spectateurs souvent récidivistes, étonnés, secoués ou ravis de se reconnaître ici ou là dans mon histoire qui est un peu la leur... de revivre une tranche de vie, une émotion, une douleur ou un état de grâce qu'ils avaient oublié et qui refait surface.
PSYcause(s) : c'est donc une aventure humaine autant que créative.
Elle m'aura fait traverser près de vingt ans d'existence et plus de 700 représentations et peindre quelques soixante portraits d'humains faillibles de toutes générations, psys ou pas, biberonnés aux névroses. D'humains, tout simplement.
Si, pour être honnête, l'opus 1 est né du désir d'éloigner MES propres angoisses par le biais de l'écriture, mon envie (et quelle envie !) aujourd'hui, est de continuer cette incroyable aventure de partage et de transmission.
Avec le seul outil que je connaisse et qui me ressemble : la dérision salvatrice. Pour rire de notre pauvre condition de mortels. Pour encore raconter cette étrange odyssée qu'est la vie : ses états euphoriques et ses descentes fracassantes aux enfers. Pour courir, encore et toujours, vers un équilibre émotionnel fragile et éphémère, fait de fantasmes, de frustrations, de pulsions contradictoires et d'aménagements raisonnables... ou déraisonnables !
Alors oui : j'ai une furieuse envie de la poursuivre l'histoire ! De retrouver « Elle », ses patientes aux affects claudicants et le cocktail de leurs angoisses existentielles bien secouées au shaker ! Pas pour user jusqu'à la corde une recette qui a fait ses preuves. Mais pour aller au bout de l'aventure.
Dans PSYcause(s) nous avons fait la connaissance de «Elle». Psy patentée. Aux prises avec sa mère, ses enfants, son couple, sa sexualité.
PSYcause(s)2 nous l'a dépeinte une décennie plus tard, à un âge où il est urgent de trouver «du sens» et d'oser tout bousculer pour «niquer la mort».
PSYcause(s) 3 sera l'opus où « Elle », qui pensait avoir vécu la période la plus déstabilisante et la plus cruciale de son existence, va découvrir qu'elle traversait en fait « un long fleuve tranquille »... Bombardée de toutes parts dans ses certitudes qui volent en éclats jusqu'au vertige, elle va ouvrir la porte à toutes les folies, tous les débordements, tous les extrêmes.
Pour clôturer cette trilogie, je me propose, avec un humour trempé au vitriol mais aussi avec tendresse, de vous embarquer dans les méandres les plus délirants et les moins recommandables de notre inconscient. Jusqu'au chaos ?
Ou jusqu'à la sortie royale ?
La réponse n'est ni universelle, ni définitive car perpétuellement évolutive, donc flexible, subjective et matière à débat... J'ai la mienne.
Je vous laisse vous faire une idée de la vôtre...
Josiane Pinson
Voici donc la mise en route du troisième volet de ce que l'on pourrait à présent surnommer la « saga » de PSYcause(s). Josiane Pinson a fait appel à moi pour la mise en scène de PSYcause(s) 2. N'ayant jamais vu la première création, j'avais abordé ce nouveau projet sans automatisme et dans un esprit de découverte ; séduit par la finesse de l'écriture, la force des personnages et l'humour décapant que ce texte portait en lui.
Ce voyage essentiellement « féminin », à travers les névroses, les émotions ou les incongruités de la psyché et du comportement humain, proposait un travail de direction d'actrice d'une grande richesse. Comme je l'ai souligné lors de ma première note d'intention, j'avais compris très vite, à la première lecture, que l'Inconscient offre une vaste scène de théâtre, et que la dramaturgie PSYcause(s), sur laquelle se joue fantasme, douleurs et pulsions, oscille en permanence entre comédie et tragédie personnelle pour chaque protagoniste. La forme d'écriture quasi polyphonique permettait également un traitement scénique loin du « seule en scène » volubile pour offrir au contraire des émotions en action.
Voilà qu'aujourd'hui, l'auteure et actrice Josiane Pinson me donne à nouveau sa confiance et me fait part de son désir de retravailler avec moi. Je n'ai pas eu besoin de réfléchir longtemps. Ma collaboration sur le spectacle précédent a été une expérience artistique et humaine tellement forte qu'il m'était impossible de refuser.- ce que j'appellerais - un cadeau. Après le succès de PSYcause(s) 2, je me suis dit (comme le public fidèle à cette aventure) que j'avais moi aussi, envie de retrouver cette galerie de personnages à la fois hauts en couleur et terriblement touchants ... Découvrir avec impatience ce que vont devenir certaines de ces femmes en analyse, comment va évoluer la vie de cette Psy en plein virage existentiel et sexuel, ses enfants, sa mère et surtout rencontrer - peut-être - de nouvelles patientes en détresse ou en délire !
J'avais envie - bien évidemment - de retrouver Josiane Pinson en répétitions et en phase de création... De retrouver cette comédienne talentueuse et exigeante, aux capacités de métamorphose et d'incarnation hors-pairs. Notre rencontre et notre collaboration professionnelle avaient mises en évidence un langage partagé et une vision commune lors du montage de PSYcause(s) 2.
Mettre en scène ce PSYcause(s) 3 sera aussi un défi à relever. Celui de produire de la nouveauté sans sacrifier à l'esprit et à la sobriété de cet univers qui n'appartient qu'à son auteure. Mais j'ai déjà hâte de donner vie et corps à de nouveaux personnages, de parfaire et de polir cet écrin théâtral. Je suis donc ravi et fier de participer à la réalisation de ce nouvel « épisode » de ce que l'on pourrait désormais dénommer ...
LA TRILOGIE DE PSYcause(s).
Gil Galliot
TÉLÉRAMA TT : « Comme toujours avec Josiane Pinson, l'humour est subtil et l'écriture ciselée. Seul en scène classieux, PSYcause(s) 3 conclut avec élégance une trilogie originale et attachante ».
LE MONDE.FR : « Les salades existentielles qu'elle offre aux spectateurs ont beau être fort juteuses, c'est son petit côté fleur bleue et tendre qui allume la mèche. Décidément, Josiane Pinson est irrésistible».
LE FIGARO : "Que ce soit sur la vie ou la mort, les illusions perdues ou l'espoir qui perdure, Josiane Pinson écrit bien et ne prend pas de gants pour faire tomber les murs d'un cabinet intime."
CAUSETTE : « Dans ce jeu de divan musical aussi barré que réaliste, Josiane Pinson s'amuse elle-même à désaccorder chaque instrument de sa propre partition millimétrée. Par pur plaisir de se démultiplier ou de devenir cinglée ? Un peu tout cela, mais surtout pour nous ressembler ».
TATOUVU : « Cette formidable comédienne ne cesse d'explorer une même thématique : la Femme. Dans PSYcause(s)3, elle est ELLE, la psy si fragile, et elles, ses patientes dont les névroses nourrissent les siennes. On y est parfois touché en plein cœur mais surtout, on y rit ».
LE CERCLE PSY : « Un humour implacable et une tendresse infinie. Un seul en scène hilarant, subtil, profond sur la complexité humaine. »
CNEWS : « Un humour férocement efficace ».
PUBLIKART : « Josiane Pinson portée par son écriture acérée mâtinée d humour noir excelle en psychanalyste au bord de la crise existentielle. La mise en scène précise de Gil Galliot avec sa direction d 'acteur, son univers sonore, sa lumière, assure une fluidité parfaite entre les scènes et focalise cette urgence à dire, à vivre.
DE LA COUR AU JARDIN : « Cette conclusion de la trilogie sonne comme une apothéose, un climax, le bouquet final d'un feu d'artifices (...). Courez, courez au Studio Hébertot, vous dis-je ! »
LA REVUE DU SPECTACLE : « Avec une réjouissante insolence et une joviale autodérision, Josiane Pinson a cette légèreté élégante, particulière, qui lui permet d'aborder avec esprit et délicatesse les sujets sérieux tenant aux doutes, aux peurs, voire aux tabous encore présents. »
SNES : « Elle nous fait passer avec virtuosité d'un personnage à l'autre et nous fait rire avec finesse de notre pauvre condition de mortels. Elle est superbe. »
LES ARTS ET DES MOTS : « Un rendez-vous émouvant ... Une lucidité saisissante ...C'est avec une humanité indéfectible que notre psy cause du désir. »
CULTURE-TOPS : « Une lucidité féroce. Mais beaucoup de tendresse ... C'est drôle, jubilatoire et élégant. »
ACTUALITES JUIVE : « Une galerie de portraits saisissants de vérité. Un régal de mots, d'une intelligence subtile et profonde qui nous bouscule, nous réjouit et nous fait avancer, indiscutablement.. »
L’ŒIL D'OLIVIER : « Disons-le tout net : on adore ses histoires de cœur, ses délirants récits, sa façon de voir la vie. Un spectacle jouissif à voir de toute urgence. »
SORTIES À PARIS : « Elle nous éblouit une fois de plus (...), nous régale de son jeu et de sa narration subtile. »
LINDIGO MAG : « Un solo époustouflant (...). Le burn-out étourdissant d'une psy féroce et drôle! »
SPECTATIF : « Un somptueux et hilarant florilège de séances de psychothérapie (...). Un spectacle savoureux par sa hardiesse et sa vélocité, sa joie et son intelligence. »
IDFM : « Ce dernier opus est d'une finesse, d'une justesse et d'un humour sur nous, "pauvres mortels" (...). Que du bonheur ! Courez découvrir ce texte et cette interprétation hors norme. »
CLIC INFOS SPECTACLES : « Josiane Pinson interprète son texte magistralement mis en valeur par un jeu où l'émotion et la profondeur le disputent au comique. »
@David Krüger